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Asseoir la présence numérique d’une marque de mode au delà des réseaux sociaux

la mode au delà des réseaux sociaux

Le secteur de la mode s’est accaparé comme aucun autre les outils offerts par des plateformes comme Instagram pour toucher des communautés en ligne. Ces plateformes sont de puissants relais pour affirmer sa différenciation en misant sur un contenu capable de créer de l’engagement. Toutefois, le fait de s’appuyer sur les médias sociaux comme canal principal ou unique de présence en ligne peut avoir des limites. Une stratégie équilibrée de présence numérique doit passer par un espace offrant une parfaite maîtrise, un site web par exemple, permettant d’atteindre de nouveaux niveaux de visibilité, de crédibilité et d’engagement de la part des consommateurs.

Les réseaux sociaux misant sur l’image sont des outils parfaitement bien conçus pour valoriser des articles de mode, jugés sur leur apparence. Mais comme nous allons le voir, l’instabilité de ces plateformes, les incessants changements des paramètres permettant d’anticiper la portée des contenus postés et le caractère éphémère de ces contenus peuvent limiter la capacité d’une marque à transmettre la profondeur et l’étendue de ses valeurs.

Les limites des stratégies centrées sur les réseaux sociaux

Les médias sociaux sont pour beaucoup de marque le pivot de leur présence en ligne. Des plateformes comme Instagram, Facebook et TikTok offrent d’incroyables possibilités de narration visuelle, permettant aux marques de mettre en valeur leur esthétique, de se connecter avec leur public et de construire une communauté autour de leur identité. Malgré ces avantages, une stratégie qui donne la priorité aux médias sociaux en tant que présence numérique principale ou unique comporte des risques et des limites importants qui pourraient entraver la croissance d’une marque et compromettre sa stabilité à long terme.

Les caprices des algorithmes

Les créateurs de contenus expérimentés l’ont forcément vécu : la chute brutale de la portée des publications qui est, sans nul doute, liée à une décision unilatérale de la plateforme. Cette dernière choisit, parfois en tâtonnant, quel contenu doit être vue, par qui, et qu’est-ce qui déclenche la viralité d’une publication. Il est donc, pour un éditeur, impossible d’anticiper la portée des posts à moyen terme et il est donc toujours risqué de consacré du temps et de l’énergie à leur production.

Ainsi, en mars 2016, Instagram avait pris la décision de renoncer au flux chronologique pour afficher un flux optimisé avec « les meilleures publications en tête » avec toute la subjectivité que ce terme implique.

Un espace emprunté, et donc précaire

Un autre risque considérable est le manque de contrôle des marques sur leur présence sur ces plateformes. Les sites de médias sociaux sont, par essence, des espaces empruntés. Ils sont régis par les politiques et les conditions d’utilisation des plateformes, qui peuvent être modifiées à la discrétion de la plateforme. Cela signifie que du contenu peut être retiré, des fonctionnalités peuvent être restreintes et des comptes peuvent même être suspendus ou supprimés, avec peu ou pas de recours pour les marques concernées.

Par exemple, en 2018, Facebook a modifié l’algorithme de son fil d’actualité pour donner la priorité au contenu des amis et de la famille par rapport à celui des marques et des éditeurs, ce qui a remis en question la capacité de nombreuses marques à se connecter avec leur public.

durée de vie d'un post sur les réseaux sociaux en fonction de la plateforme

Des modes d’expression limités

Certains réseaux sociaux sont conçus pour mettre en avant des contenus visuels et ce mode d’expression peut être insuffisant pour permettre au visiteur de pleinement s’imprégner de l’expérience que propose la marque. Les plateformes sociales misent sur l’immédiateté de la consommation des contenus, interdisant à leur créateurs de développer l’histoire de la marque, son éthique, son savoir-faire.

La nécessité de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

Ces limites encouragent les détenteurs de marque à adopter une stratégie numérique sur plusieurs fronts et à permettre à leurs contenus d’exister plus durablement et indépendamment des formats imposés sur un site web lié à un nom de domaine personnalisé.

Une extension pour la mode : l’exemple du .cfd

C’est pour pallier ces limites, entre autres, que le registre ShortDot propose l’extension .cfd, pour « Clothing & Fashion Design ». Les créateurs et les détenteurs de marque peuvent, en enregistrant un nom de domaine en .cfd, disposer de leur propre espace avec un nom de domaine sans ambigüité sur le cœur de métier de cette marque.

  • Reconnaissance immédiate du secteur : un domaine .cfd associe directement une marque à l’industrie de la mode et du design. Il permet aux visiteurs de savoir en un coup d’œil quel est le principal domaine d’activité et de ne pas être désemparés par le contenu du site.
  • Distinction de la marque : dans un monde numérique concurrentiel, un domaine .cfd aide une marque de mode à sortir du lot, à la manière d’une vitrine unique dans une rue très fréquentée : elle attire l’attention et promet quelque chose de spécial.
  • Avantages pour le référencement : Les moteurs de recherche privilégient la pertinence dans leurs algorithmes. Un nom de domaine en .cfd permet l’utilisation de mots clés capables d’améliorer le référencement de votre marque en la rendant plus pertinente pour les recherches liées à la mode.
  • Positionnement sur le marché : cette extension de domaine peut aider à positionner votre marque parmi les noms de la mode et du design haut de gamme, en l’associant à la qualité et à l’exclusivité.
  • Affirmation de la marque : cette alternative aux très saturés .com ou .net offre la possibilité de valoriser sa marque dans un nom de domaine court et facilement mémorisable.

Intégrer une dimension e-commerce à sa stratégie de marque

Pour les marques de mode, le commerce en ligne n’est pas une option ; c’est un élément essentiel de la stratégie de marque. La vitrine numérique que constitue le site et la présence sur les réseaux sociaux doit permettre aux marques de s’engager directement avec les consommateurs.

  • Expérience client personnalisée : Les plateformes de commerce électronique peuvent être adaptées pour offrir des expériences d’achat personnalisées, allant des recommandations de produits personnalisées à l’assistance personnalisée à l’achat, améliorant ainsi la satisfaction et la fidélité des clients.
  • Rationalisation du parcours d’achat : L’intégration du commerce électronique simplifie le parcours de la découverte à l’achat, augmentant potentiellement les taux de conversion.
  • Toucher une audience dans le monde entier : les marques de mode peuvent dépasser les frontières géographiques, rendre leurs produits disponibles dans le monde entier et conquérir de nouveaux marchés.
  • Des stratégies d’engagement innovantes : le commerce électronique permet des stratégies d’engagement innovantes, telles que les essayages virtuels, les salles d’exposition en réalité augmentée et les histoires de produits interactives, qui peuvent améliorer considérablement l’expérience d’achat en ligne.
  • Des données analytiques pertinentes : l’intégration du commerce électronique dans votre stratégie de marque vous permet d’accéder à des données analytiques solides, qui vous renseignent sur le comportement, les préférences et les tendances des clients. Ces données sont précieuses pour la prise de décision et la planification stratégique.

Étendre la présence numérique d’une marque de mode au-delà des médias sociaux pour y inclure un nom de domaine personnalisé et une fonctionnalité de commerce électronique est bénéfique et essentiel pour la construction d’une marque contemporaine. Cette approche améliore la visibilité et la crédibilité de la marque et ouvre de nouvelles voies pour l’engagement des consommateurs. En exploitant stratégiquement ces actifs numériques, les marques de mode peuvent créer une présence en ligne plus cohérente, plus attrayante et plus rentable.